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Les freins du marché du photovoltaïque en France

Publié le dimanche, novembre 29, 2009 et classé sous , , . Vous pouvez suivre les commentaires de cet article par RSS 2.0 .

Le marché du photovoltaïque en France connaît un grand succès depuis plusieurs années, mais son importance est toujours mineure par rapport aux sources d’énergie classiques comme le nucléaire, le charbon, le gaz, le pétrole etc.

Par rapport aux d’autres pays de la communauté européenne, la France, a mis en place quelques freins considérables pour son développement. Ces freins coûtent très cher au contribuable et favorisent par exemple le nucléaire. Cette politique se confirme aussi par l’absence de participation des entreprises Françaises dans des projets internationaux d’envergure comme Desertec.

Pour améliorer la situation dans le futur, il faudrait lever certains verrous pour permettre un développement à long terme. Ceci est particulièrement valable pour les particuliers qui hésitent toujours à s’équiper malgré les aides importantes de l’Etat :

Objectif 1
: La taille des installations des particuliers sont trop petites pour assurer une indépendance énergétique de la France et des Français à long terme. La limite de 3kWc pour obtenir un prix avantageux d’achat de l’électricité, a certainement été choisie pour assurer une dépendance aux réseaux d’électricité existants. Cette limite ne permet pas la production suffisante pour un foyer (pour assurer la consommation moyenne d'un foyer il faudrait être plutôt proche de 5 ou 6kWc). Cette dépendance est un risque pour les petits producteurs, car ils dépendent à long terme de la facturation d'abonnement au réseau d’électricité. Le coût de cet abonnement n'est pas régulé. Il se peut alors que les coûts soient un jour volontairement augmentés. Il faut donc a tout prix éviter que cela se produise.
Les Français vont rouler en voiture électrique dans 10 ans. Les voitures électriques seront donc combinées avec un toit solaire, l'opportunité de devenir à 100% indépendants d'un fournisseur énergétique, car elles serviront à stocker l’énergie.

Objectif 2: Le prix d’achat de l'énergie photovoltaïque est aujourd'hui plus élevé que l'énergie classique. La tendance sera inversée très prochainement (dans environ 10  à 15 ans au plus tard) pour les pics de consommation mais aussi pour la totalité. Il faut assurer que les particuliers aient la possibilité de profiter de cette tendance. Un regroupement dans un "centre production d'énergie virtuelle" pourra être une des solutions.

Objectif 3: Dans 20 ans, il faudra organiser le démantèlement des premières installations. Ceci a un coût, il faut donc dès aujourd'hui assurer que les particuliers ne seront pas les seuls à payer la facture.

Objectif 4: Un contrat de vente d'électricité s'éteint au moment de la vente d'une maison. Ce sera l’occasion de revenir sur des contrats futurs moins favorables. Il faut donc éviter que cela puisse se produire, car le retour sur investissement ne sera plus assuré. Une installation PV doit devenir une vraie valeur ajoutée pour une maison qui devient monnayable au moment de la vente.

Objectif 5: Il faut travailler sur l'offre du marché en tant que prix de revient sans aide gouvernementale (30-40% plus cher qu'en Allemagne) et de qualité des installations sur le plan technique.

Objectif 6: Les organismes et régulations freinent le développement du PV (bâtiment de France, temps de raccordement etc.). Il faut lever ces verrous avec le seul objectif de promouvoir le PV qui est aujourd'hui l'énergie produisant les moins de gêne dans l’environnement urbain et rural.






La Salvetat Durable

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